Nicolas est volontaire francophone à l’Association Francophone de Badminton (AFB).
Du 21 au 30 juillet 2017 se sont déroulés en Côte d’Ivoire à Abidjan les huitièmes Jeux de la Francophonie. Accompagné par Olivier Bime, son tuteur à l’AFB, Nicolas a rejoint sur place la fédération ivoirienne de Badminton et son président Honoré Zolobé. Il nous raconte aujourd’hui cette expérience francophone riche en souvenirs.
Une arrivée mouvementée
Après un voyage agité (30 heures d’avion et une escale à Tunis), j’ai commencé à prendre mes marques dans ce grand pays qu’est la Côte d’Ivoire et, plus précisément, à Abidjan qui sera pendant 10 jours capitale de la Francophonie et mon espace de travail.
Les VIII jeux de la francophonie
Rassemblant près de 50 pays de tous continents (Uruguay, Roumanie, Congo, Vanuatu ou encore Liban), les Jeux de la Francophonie proposent des compétitions sportives variées (lutte libre, tennis de table, football, basketball, lutte africaine, athlétisme, jonglerie avec ballon) , mais également des concours culturels (danse de création, peinture, photographie, sculpture et installation, littérature, créations pour le développement durable et la performance audiovisuelle ainsi que des contes et conteurs). Comme pour les Jeux Olympiques, des médailles y sont remis.
Ces Jeux de la Francophonie ont été un réel succès avec 500 000 spectateurs, 500 millions de téléspectateurs, 4000 participants ou encore 700 journalistes.
Mon rôle au sein de ses animations périphériques de badminton
Le badminton, comme le cyclisme ou le baseball, n’est pas, pour l’instant, dans le programme officiel des Jeux de la Francophonie. Toutefois, il s’agit d’une animation périphérique : les organisateurs des Jeux saisissent l’opportunité créée par l’évènement pour faire découvrir ces disciplines au plus grand nombre.
Nos activités ont eu lieu dans deux « fans zones » d’Abidjan : à Yopougon et Port Bouet.
En amont de ces Jeux, j’ai dû préparer la logistique liée à ces animations telle que l’emplacement, le matériel (raquettes, volants, filets…) ou encore les lots à gagner.
J’étais également en charge de contacter différentes personnes afin de m’assurer de la création d’un « mur à cibles » ou de la préparation des terrains aux bonnes dimensions.
Il était également nécessaire de réaliser des prospectus de l’AFB afin que les jeunes ivoiriens puissent les remplir sur place et ainsi laisser leurs coordonnées pour continuer la pratique du badminton dans les clubs locaux.
Le badminton au cœur de 5 jours d’animations
Nous avions demandé à une dizaine de joueurs de badminton de se relayer durant nos 5 jours d’activités afin de donner des conseils pour l’apprentissage des « jeunes badistes ». De nombreux stands étaient chaque jour installés pour permettre le bon roulement des activités.
Un premier stand était un « mur à cibles » où il fallait envoyer le volant dans des trous de différentes tailles. Les plus petits valaient 100 points, d’autres valaient de 25 à 75 points.
Le deuxième était un atelier de précision. A tour de rôle, chaque joueur devait essayer de rentrer le volant dans des petits paniers. Les conditions climatiques (pluie, vent…) rendaient encore plus ardu le défi ! Pour motiver les jeunes joueurs, des lots étaient à gagner sur chaque stand.
Des ateliers plus techniques furent également mis en place (service, coup droit, revers, smash). Pour les jeunes qui apprenaient le plus rapidement, nous avons pu mettre en place des sessions de matchs et d’échanges.
Respect des valeurs éducatives de l’olympisme
Le goût de l’effort, le fair-play, la recherche de l’excellence et l’équilibre entre le corps, la volonté et l’esprit ont été autant de valeurs que nous avons essayé de transmettre aux 144 jeunes qui ont découvert le sport.
Excellence, Amitié et Respect étaient donc au rendez-vous et résument parfaitement les valeurs olympiques mises en valeur à Abidjan lors de nos activités.
Le badminton n’est pas un sport très répandu à Abidjan mais j’ai été ravi de voir le succès qu’ont eu les animations auprès des jeunes mais aussi des adultes qui regardaient.
Enfin, il ne me reste plus à souhaiter que ces Jeux aient des répercussions positives pour la fédération ivoirienne, notamment en termes de licenciés dans les clubs.
J’espère que la pratique sur le territoire africain va se développer et que de plus en plus de joueurs participeront aux différentes compétitions et échéances à venir. Pour tous les jeunes badistes francophones : objectif Tokyo 2020 !
Nicolas Guérin, Volontaire Francophone au sein de l’Association Francophone de Badminton
Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site internet et sur la page facebook de l’association